Capital of Provence in the Middle Ages, Aix en Provence has preserved the charm of its old town and the Mazarin district. The historic centre and its many pedestrian streets lined with private mansions and monuments in blond stone have made its reputation. In the same way, the cultural and academic tradition of Aquae Sextiae participates in the seduction of its visitors.
Born from thermal springs and the expansionist will of the Romans in 122 BC, Aix en Provence has some vestiges of this period highlighted during an exhibition "Ancient Aix, a city in southern Gaul".. The only monument of magnitude from this period would be the ancient theater "de la Seds".
Most of its prestigious and monumental heritage, from the twelfth century onwards starting with the cathedral, is concentrated in its city centre.
As you walk up the Cours Mirabeau from the imposing fountain of the Rotonde, you will gradually discover the private mansions of one of the most famous avenues in Provence: the Hôtel de Villars, 1710, at number 2, the Hôtel d'Entrecasteaux at number 10, the Hôtel de Rousset-Boulbon at number 14, the Hôtel d'Arbaud Joucques, 1730, at number 19, the Hôtel de Forbin, 1656, at number 20. This walk, opened in 1651, marks the break between the medieval part and the district built in the seventeenth century by Cardinal Mazarin's brother.
When you arrive at the mossy fountain of hot water, you turn right into the rue du 4 septembre until you reach the Place des Quatre Dauphins, the work of Rambot, 1667. On the left by Rue Cardinale, you will discover the Place Saint Jean de Malte with its church and the Granet Museum. A small Louvre in prefiguration, this space presents both remains of the oppidum of Entremont, Roman mosaics, paintings, sculptures... A major donation should soon considerably enrich its collections. When you get out, turn right and then left onto Rue d'Italie towards Cours Mirabeau.
Hosting cafés on its sunny sidewalk, this promenade is bordered at the top by the Oblate chapel and its ovoid dome and, at number 38, by the Hôtel d'Espagnet, 1647.
When you reach the Mossy Fountain again, you turn right into Rue Clemenceau and then left into Rue Espariat after Place Saint Honoré. Leading to the Place d'Albertas, you can admire the beauty of its layout, a baroque and rococo ensemble from 1745, enhanced by the pavement or cobbled stone of the Durance. Opposite, the Hôtel Boyer d'Eguilles. Continue to the right along Rue Aude and Maréchal Foch until you reach Place Richelme, where the Halle aux Grains is located. On the other side of this building, the town hall square is the regular place for the flower market. This building, 1655-1670, with its Italian-style façade and sculpted doors, has a beautiful inner courtyard and a double-shuttered staircase leading to the Salle des Etats de Provence. Passing under the bell tower of the Town Hall and its clock animated by characters, you go up the rue Gaston de Saporta. At number 19 stands the Hôtel Chateaurenard and its staircase painted in trompe l'oeil by Jean Daret in the service of King Louis XIV. Then, you pass in front of the Musée du Vieil Aix at number 17. On the right, at the end of the Place des Martyrs de la Résistance, you can see the Archiepiscopal Palace housing the Museum of Tapestries and the International Festival of Lyrical Art. This event, which has existed for more than half a century, is largely the reputation of Aix en Provence. Just above it, the cathedral. It is one of the main monuments of the city. Built at different times, it contains several treasures: the triptych of the Burning Bush painted by Nicolas Froment in 1474, the doors representing the four prophets of Israel and the twelve pagan sibyls sculpted in 1495-1498, 1508-1510 by Jean Guiramand and the cloister of the twelfth-thirteenth century. Several styles followed one another from the fifth to the seventeenth century. The Merovigian baptistery reuses six Roman columns and its dome is Renaissance, the nave is Gothic, the south aisle Romanesque, the flamboyant Gothic façade, the Gothic bell tower.... Near the chancel with its carved wooden stalls, several slabs of the Roman cardo appear in the basement. Opposite the cathedral stands the old Faculty of Law where Cézanne studied.
You can then opt for a pleasant moment of relaxation and delight at the Pavillon de Vendôme by taking the rue du Bon Pasteur to the left of the former Faculty of Law. Shortly before the staircase leading you to Rue Célony, look at the remains of the Roman baths on the right in the corner, surrounded by glass. The very elegant Pavillon de Vendôme was built at the request of the Duke of Mercoeur in 1665-1668. Over the years, a floor was added that served as a studio for the painter Van Loo. Its wrought iron balcony supported by two atlantes by the sculptor Rambot is remarkable. Coming out by the rue de la Molle, you turn right and walk along the thermal baths bordered by the last city tower, 14th century. When you arrive at the intersection with Avenue Pasteur, you will see the Joseph Sec mausoleum from the revolutionary era at number 6. From this avenue you can go on foot or by car to visit the studio where Cézanne painted at number 9 of the avenue of the same name.
To complete your visit, the ascent of the Sainte Victoire, a Cézanne landscape, is a must. Don't forget to make a detour to the Vasarely Foundation, father of kinetic art, and to visit the oppidum of Entremont, the object of the Roman conquest.
Emmanuel
Boutinard, Photographies E.Boutinard
Capitale de la Provence au Moyen Age, Aix en
Provence a su préserver le charme de sa vieille ville et du
quartier Mazarin. Le centre historique et ses nombreuses rues
piétonnes jalonnées d'hôtels particuliers et de monuments
en pierre de taille blonde ont fait sa réputation. De la même
manière, la tradition culturelle et universitaire d' Aquae
Sextiae participe à la séduction de ses visiteurs.
Née de sources thermales et de la volonté expansionniste des
Romains en 122 avant Jésus-Christ,
Aix en Provence possède quelques vestiges de cette période
mis en valeur lors d'une expostion "Aix antique, une cité en gaule du sud". Le seul monument d'ampleur de cette période serait le théâtre antique "de la Seds".
L'essentiel de son héritage prestigieux et monumental, à partir du du XIIe siècle débutant avec la cathédrale, est concentré dans son centre ville.
En remontant le cours Mirabeau depuis l'imposante
fontaine de la Rotonde, vous découvrez progressivement les hôtels
particuliers d'une des plus célèbres avenues de Provence : l'Hôtel
de Villars, 1710, au numéro 2, l'Hôtel d'Entrecasteaux au numéro
10, l'Hôtel de Rousset-Boulbon au numéro 14, l'Hôtel d'Arbaud
Joucques, 1730, au numéro 19, l'Hôtel de Forbin, 1656, au numéro
20. Cette promenade ouverte en 1651 marque la rupture entre la
partie médiévale et le quartier bâti au XVIIe siècle par le frère
du cardinal Mazarin.
Arrivé à la Fontaine moussue d'eau chaude, vous tournez à droite
dans la rue du 4 septembre jusqu'à la place des Quatre dauphins
oeuvre de Rambot, 1667. A gauche par la rue Cardinale, vous
découvrez la place Saint Jean de Malte avec son église et le musée
Granet. Petit Louvre en préfiguration, cet espace présente à la
fois des vestiges de l'oppidum d'Entremont, des mosaïques
romaines, des peintures, des sculptures... Une importante donation
devrait prochainement enrichir considérablement ses
collections. En ressortant prendre à droite puis à gauche la rue
d'Italie en direction du cours Mirabeau.
Accueillant des cafés sur son trottoir ensoleillé,
cette promenade est bordée tout en haut par la chapelle des Oblats
et sa coupole ovoïde puis, au numéro 38 par l'Hôtel d'Espagnet,
1647.
Parvenu à nouveau à la Fontaine moussue, vous tournez à droite
dans la rue Clemenceau puis à gauche rue Espariat après la place
Saint Honoré. Débouchant sur la place d'Albertas, vous pouvez
admirer la beauté de son ordonnancement, ensemble baroque et
rococo de 1745, rehaussé par le pavement ou calade en pierre de la
Durance. En face, l'Hôtel Boyer .
Continuez à droite par la rue Aude et Maréchal Foch jusqu'à
la place Richelme où se trouve la Halle aux grains. De l'autre côté
de ce bâtiment, la place de la mairie est le lieu régulier du
marché aux fleurs. Cet édifice, 1655-1670, avec sa façade à
l'italienne et ses portes sculptées possède une très belle cour
intérieure et un escalier à double volet permettant d'accéder à la
salle des Etats de Provence. Passant sous le clocher de l'Hôtel de
ville et son horloge animée de personnages, vous remontez la rue
Gaston de Saporta. Au numéro 19, s'élève l'Hôtel Chateaurenard
et son escalier peint en trompe l'oeil par Jean Daret au service
du roi Louis XIV. Puis, vous passez devant le musée du Vieil Aix
au numéro 17. Vous apercevez à droite, au fond de la place des
Martyrs de la résistance, le Palais archiépiscopal abritant le
musée des Tapisseries et le Festival international d'art lyrique.
Cette manifestation, existant depuis plus d'un demi siècle, fait
en grande partie la renommée d'Aix en Provence. Juste au-dessus,
la cathédrale. C'est l'un des principaux monuments de la ville.
Bâtie à différentes époques, elle recèle plusieurs trésors: le
tryptique du Buisson ardent peint par Nicolas Froment en 1474,
les portes représentant les quatre prophètes d'Israël et les douze
sibylles païennes sculptées en 1495-1498, 1508-1510 par Jean
Guiramand et le cloître du XII-XIIIe siècle. Plusieurs styles se
succèdent du Ve au XVIIe siècle. Le baptistère mérovigien
réutilise six colonnes romaines et son dôme est renaissance, la
nef est gothique, le bas-côté sud roman, la façade gothique
flamboyant, la tour-clocher gothique... Près du
choeur aux stalles en bois sculptées, plusieurs dalles du cardo
romain apparaissent en sous-bassement. En face de la cathédrale,
se dresse l'ancienne Faculté de droit où étudia Cézanne.
Vous pouvez alors opter pour un agréable moment de détente et de
délectation au Pavillon de Vendôme en empruntant la rue du Bon
Pasteur à gauche de l'ancienne Faculté de droit. Peu avant
l'escalier vous conduisant à la rue Célony, observez à droite dans
l'angle, enserrés de vitres, les vestiges des thermes romains. Le
très élégant Pavillon de Vendôme fut construit à la demande du duc
de Mercoeur en 1665-1668. Au fil des ans, un étage fut
ajouté qui servit d'atelier au peintre Van Loo. Son balcon en fer
forgé supporté par deux atlantes du sculpteur Rambot est
remarquable. En ressortant par la rue de la Molle vous prenez à
droite et longez les thermes bordé de la dernière tour d'enceinte
de la ville, XIVe siècle. Arrivé à l'intersection avec l'avenue
Pasteur vous apercevez le mausolée Joseph Sec de l'époque
révolutionnaire au numéro 6. Depuis cette avenue vous pouvez aller
visiter à pied ou en voiture l'atelier où peignit Cézanne au
numéro 9 de l'avenue du même nom.
Afin de compléter votre visite, l'ascension de la sainte Victoire,
paysage cézannien, s'impose. N'oubliez pas non plus de faire un
détour par la fondation Vasarely, père de l'art cinétique et de
visiter l'oppidum d'Entremont, objet de la conquête romaine.
Emmanuel
Boutinard, Photographies E.Boutinard
La fabrique d'images