A flagship city for tourism, Nice brings together the assets of a true metropolis with an intense history, heritage, cultural and artistic life, combined with the economic dynamism of the Côte d'Azur.
Arriving by the Promenade des Anglais after passing the famous Négresco palace, you will see the Albert I gardens with their bandstand. A little further on, the monumental Place Masséna in the Turin style with its red ochre arcades was built. Masséna, who became Marshal of France, Duke of Rivoli, Prince of Essling, distinguished himself by his military genius and his permanent adaptation to political changes. Passionate about photography, you arrive, after the arcades and the Avenue Jean Médecin, at the Théâtre de l'Image in the Boulevard Dubouchage. At the end of this road along Boulevard Carabacel, the Marc Chagall Museum was specially built to house the painter's donation to the State. His "biblical message" is composed of seventeen paintings, testimony to his adoration of Sacred Scripture.
Continuing along the Boulevard de Cimiez, you will see the remains of the ancient city. In the first century BC, the Romans settled on this site, then called Cemenelum. The place was strategic between Cisalpine Gaul and Narbonensis, especially since the Phocaeans had already built a trading post, Nikaïa, at the top of the Castle hill near the sea. From this period, the Roman city retains two traces. The small arenas, four thousand seats, dating from its foundation, now serve as the setting for the Jazz Festival. Right next to it, there are the thermal baths corresponding to the needs of a city that may have had up to twenty thousand inhabitants.
Between the two, stands the Matisse Museum where the painter stayed. A few dozen canvases and a large number of drawings illustrate his progress in what was once one of his studios. Some of his sculptures, and in particular bronzes, are present. Above it dominates the Franciscan monastery of Cimiez, whose conventual buildings reflect the austerity of this mendicant order. In the church there are three remarkable works by primitive people from Nice: the triptych of the Virgin of Mercy painted by Nicolas Bréa in 1475, a Crucifixion by the same author and a Deposition by Antoine Bréa. Outside, the gardens shine with their beauty and the brilliance of their colours.
Going back down to the city by the Boulevard Carabacel you will discover the MAMAC, museum of modern and contemporary art. Its permanent collections present works by Yves Klein, César, Ben... Different currents are exhibited: American Abstraction -Post Painterly Abstraction with Kenneth Noland, Jules Olitski...-, Minimalism with Sol LeWitt, Richard Serra.., the support-surfacian movements in France with Claude Viallat..., the Group 70, the Figuration of the 1980s. Large events are also organized.
Nearby, Place Garibaldi, hero of the Italian Revolution of 1860, reflects the Piedmontese style of the seventeenth century with its yellow ochre facades. It is the ideal place to go deep into the old Nice with its lively streets. Passing the Piazza San Francisco and its pretty fountain, you reach the Genoese-style Palazzo Lascaris, 17th century.
Further on, on the right by Rue Rossetti, stands the seventeenth-century Sainte Réparate cathedral in a square, with its baroque interior decoration. Before reaching the church of Saint Jacques, take the time to taste one of the local specialties: ice cream, socca, pissaladiera or estoficada. When you arrive at Cours Saleya, where the flower market takes place, admire the Chapel of the Misecorde of the Black Penitents, one of the most prestigious baroque monuments of the eighteenth century in the county of Nice. Two altarpieces by the primitives of Nice, Jean Mirailhet and Louis Bréa, are on display.
Then, you can choose to climb to the top of the castle hill and then reach the seaside. Passing the Naval Museum, the remains of the old cathedral and the Greek and Roman ruins, you benefit from the top of a wide panorama of Nice and its surroundings.
Walking along the Quai des Etats-Unis, you can see the Ponchettes Gallery and the Navy Gallery, spaces dedicated to temporary exhibitions. In the extension of the Cours Saleya, stands the opera house. Further on, on the edge of the Baie des Anges, the Masséna Museum brings together interesting local collections, including primitives from Nice. In the same direction, the Museum of Naïve Art is dedicated to these "painters of eternal Sunday" from all over the world: Yugoslavs, Brazilians, Nice...
Close to the airport, the Museum of Asian Arts exhibits the different artistic trends of this part of the world in a building designed as a floating mandala. On the other hand, on the edge of the old port, the Terra Amata museum gives you the traces of a human presence on a beach four hundred millennia ago at the foot of Mount Boron.
From Nice you can go to the hinterland to discover cave paintings. Grandiose testimonies, the graffiti or hieroglyphics of the Valley of Wonders symbolize in the unique natural setting of Mount Bego the beliefs and life of men three millennia before our era.
Emmanuel Boutinard, Photographies
E.Boutinard
Ville phare du tourisme,
Nice rassemble les atouts d'une véritable métropole
avec une histoire, un patrimoine, une vie culturelle et artistique
intense, alliés au dynamisme économique de la Côte
d'Azur.
Arrivant par la promenade des Anglais après
avoir dépassé le célèbre palace Négresco,
vous apercevez les jardins Albert Ier avec leur kiosque à
musique. Un peu plus loin fut édifiée la monumentale
place Masséna de style turinois avec ses arcades d'ocre rouge.
Masséna devenu maréchal de France, duc de Rivoli,
prince d'Essling s'illustra par son génie militaire et son
adaptation permanente aux changements politiques.
Passionné
de photographie, vous parvenez, après les arcades et l'avenue
Jean Médecin, au théâtre de l'Image dans le
boulevard Dubouchage.
A l'extrémité de cette voie
en empruntant le boulevard Carabacel, le musée Marc Chagall
fut spécialement bâti pour abriter la donation du peintre
à l'Etat. Son "message biblique" est composé
de dix-sept toiles, témoignage de son adoration de l'Ecriture
Sainte.
Poursuivant dans le boulevard de Cimiez, vous
apercevez les vestiges de la ville antique. Au Ier siècle
avant Jésus-Christ les Romains s'établirent à
cet emplacement dénommé alors Cemenelum. L'endroit
était stratégique entre la Gaule cisalpine et la Narbonnaise
d'autant plus que les Phocéens avaient déjà
bâti un comptoir, Nikaïa, au sommet de la colline du
Château près de la mer. De cette époque, la
cité romaine conserve deux traces. Les petites arènes,
quatre mille places, datant de sa fondation servent aujourd'hui
de cadre au Festival de jazz. Juste à côté,
figurent les thermes correspondant aux besoins d'une ville qui a
pu compter jusqu'à vingt mille habitants.
Entre les deux,
s'élève le musée Matisse où séjourna
le peintre. Quelques dizaines de toiles et de très nombreux
dessins illustrent sa progression dans ce qui fut l'un de ses ateliers.
Certaines de ses sculptures et notamment des bronzes sont présents.
Au-dessus,
domine le monastère franciscain de Cimiez dont les bâtiments
conventuels reflètent bien l'austérité de cet
ordre mendiant. Dans l'église sont suspendues trois oeuvres
remarquables de primitifs niçois: le triptyque de la Vierge
de pitié peint par Nicolas Bréa en 1475, une Crucifixion
du même auteur et une Déposition d'Antoine Bréa.
A l'extérieur, les jardins rayonnent par leur beauté
et l'éclat de leurs couleurs.
En redescendant vers la
ville par le boulevard Carabacel vous découvrez le MAMAC,
musée d'Art moderne et d'Art contemporain. Ses collections
permanentes présentent des oeuvres d'Yves Klein, César,
Ben... Différentes courants sont exposés: l'Abstraction
américaine -Post Painterly Abstraction avec Kenneth Noland,
Jules Olitski...-, le Minimalisme avec Sol LeWitt, Richard Serra..,
les mouvements supports-surfaciens en France avec Claude Viallat...,
le Groupe 70, la Figuration des années 1980. De grandes manifestations
sont également organisées.
Toute proche, la place
Garibaldi, héros de la révolution italienne de 1860,
reflète bien le style piémontais du XVIIe siècle
avec ses façades ocre jaune.
C'est l'endroit idéal
pour s'enfoncer dans le vieux Nice aux ruelles animées. Dépassant
la place Saint François et sa jolie fontaine, vous parvenez
au palais Lascaris de style génois, XVIIe siècle.
Plus loin, à droite par la rue Rossetti se dresse sur une
place la cathédrale Sainte Réparate du XVIIe au décor
intérieur baroque. Avant de rejoindre l'église Saint
Jacques, prenez le temps de déguster une des spécialités
locales: crème glacée, socca, pissaladiera ou estoficada.
Arrivé cours Saleya, lieu du marché aux fleurs, admirez
la chapelle de la Misécorde des Pénitents noirs, l'un
des monuments baroques les plus prestigieux du XVIIIe siècle
dans le comté de Nice. Deux retables de primitifs niçois,
Jean Mirailhet et Louis Bréa, y sont exposés. Puis,
vous pouvez choisir de monter au sommet de la colline du château
pour rejoindre ensuite le bord de mer. Dépassant le musée
Naval, les vestiges de l'ancienne cathédrale et les ruines
grecques et romaines, vous bénéficiez du sommet d'un
large panorama sur Nice et ses environs.
Arpentant le quai des
Etats-Unis, vous apercevez la galerie des Ponchettes et celle de
la Marine, espaces dévolus aux expositions temporaires. Dans
le prolongement du cours Saleya, se dresse l'opéra.
Plus
loin, en bordure de la baie des Anges, le musée Masséna
rassemble d'intéressantes collections locales dont des primitifs
niçois.
Dans la même direction, le musée
d'Art naïf est consacré à ces "peintres
de l'éternel dimanche" du monde entier: Yougoslaves,
Brésiliens, Niçois... Proche de l'aéroport,
le musée d'Arts asiatiques expose les différentes
tendances artistiques de cette partie du monde dans un bâtiment
conçu comme un mandala flottant.
A l'opposé, en
bordure du vieux port, le musée de Terra Amata vous livre
les traces d'une présence humaine sur une plage il y a quatre
cents millénaires au pied du mont Boron.
De Nice vous
pouvez vous rendre dans l'arrière pays à la découverte
de peintures rupestres. Témoignages grandioses, les graffiti
ou hiéroglyphes de la Vallée des merveilles symbolisent
dans le cadre naturel unique du Mont Bego les croyances et la vie
des hommes trois millénaires avant notre ère.
Emmanuel Boutinard, Photographies
E.Boutinard
La fabrique d'images